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Le deuxième quinquennat d’Emmanuel Macron, arraché une nouvelle fois par les médias aux ordres, s’annonce plus ardu que le premier pour le président de la République. La guerre en Ukraine et les sanctions contre-productives prises à l’encontre de la Russie viennent directement taper les Européens au portefeuille. La suspension des importations de gaz russe pour des raisons prétendument humanistes plonge les populations dans le plus grand désarroi et l’arrivée de l’hiver pourrait rimer avec un déclassement économique inédit. Pourtant, malgré une nécessité urgente de revenir à la diplomatie pour en finir avec cette guerre fratricide qui frappe le peuple ukrainien, les dirigeants européens se plient au diktat des Etats-Unis et de l’OTAN. 

Lors de son entretien du 14 juillet, Emmanuel Macron a à nouveau montré sa déconnexion du monde réel et sa dureté à l’égard d’un peuple qu’il semble haïr profondément. Malgré des élections législatives qui ont drastiquement réduit les marges de manœuvre d’un gouvernement qui ne convainc personne, le président poursuit son règne en pensant pouvoir s’épargner les discussions, les compromis, et les règles de la démocratie. Après un premier revers législatif sur le texte de loi d’urgence sanitaire pour le Covid-19 mardi soir, le mouvement présidentiel va devoir apprendre à ses dépens que la donne a changé. L’ère des contre-pouvoirs est revenue, et elle sera cruciale pour contrer un chef de l’Etat dénué d’empathie et de retenue. 

Nicolas Dupont-Aignan, ancien candidat à la présidentielle, président de Debout la France et député de l’Essonne, revient sur cette attitude obtuse du président et de son gouvernement, ainsi que sur le poids regagné par l’Assemblée Nationale

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